Direction le sud de la Colombie-Britanique vers la Vallée de l’Okanagan. La route est sinueuse et devient rarement une autoroute. C’est achalandé comme l’Ile d’Orléans dans le temps des fraises…pas beaucoup d’endroits pour observer les beautés qui nous sont présentées et difficile de prendre des photos tout au long de la route mais on se reprendra bien! La vallée est créée par la Lac Okanagan et le rivière Okanagan. On la distingue bien lorsque nous roulons. On aperçoit facilement les montagnes pas très hautes qui suivent tout a long la vallée qui doit avoir environ une vingtaine de kilomètres de large. C’est évidemment très différent des rocheuses par son paysage et la densité plus importante de la population rencontrée. J’avoue vivre un certain choc de retour à la civilisation après avoir traversé l’immensité des prairies et des rocheuses avoir vécu cette sensation d’être seul au monde qui me plaît tant en nature.
Nous traversons Kelowna, Pentincton, Oliver, puis arrivons à Osoyoos, une réserve autochtone. Notre camping est sur le bord du lac Osoyoos. Ce camping n’a rien pour m’aider à trouver la plénitude et la quiétude. Il est bondé, il y a 330 emplacements pratiquement tous des roulottes et motorisés et les terrains sont petits pour nos installations. Comme nous ne sommes pas ici pour vivre au camping mais visiter alors on s’ajuste facilement. Pour agrandir ils devraient penser à un camping à étage…. ce serait original.
Nous voilà repartis pour découvrir quelques vignobles et prendre contact avec ce climat semi-désertique unique au Canada. Sur 20 km de route, dans notre coin il y a probablement une cinquantaine de vignobles. Après avoir pris de l’information notre dévolu s’arrête pour aujourd’hui sur 3 vignobles. Un premier fort connu le Jackson-Triggs, puis le Hester Creek et enfin le Maverick. Dégustation et achats vont de pairs. Vraiment de très bons vins et c’est drôle parce que Chantal-Anne qui ne supporte pas très bien la boisson est un peu pompette déjà rendu au deuxième… cela met du piquant!
Quand on dit que la vallée est un immense jardin, cela dit tout. La route n’est pas large et on dirait que nous n’aurions qu’à tendre le bras pour cueillir les cerises qui sont à maturité de ce temps-ci. Tout est si proche et on peut distinguer des cultures de nombreux arbres fruitiers : pêches, poires, nectarines, pommes etc…Un peu plus loin, les montagnes sont arides et deviennent rapidement escarpés sans être très hautes. Quelques touffes d’arbres, des arbustes, et beaucoup de fond rocheux. Les gens nous disent qu’il a plu beaucoup alors c’est encore assez vert mais déjà avec la température très chaude des derniers jours le fond du paysage commence à brunir. Ce serait le fond sablonneux qui ne retient pas assez l’humidité du sol et malgré les pluies abondantes cela ne demeure pas. Nous avons actuellement des températures autour du 30 celsius et très sec. C’est confortable et cela nous change un peu du temps plus frais que nous avions connu.
Demain on ira visiter un parc naturel dédié au climat et territoire semi-désertique où nous sommes. Puis un autre vignoble et ensuite recherche de beaux paysages.
Une réponse sur « Vallée de l’Okanagan »
On change de décor. Ce n’est pas les montagnes rocheuses mais c’est beau. Chantal a le sourire. L’effet du vin ou tout simplement une sensation de bien-être dans cet endroit bucolique? Peut-être les deux?
👋Rina